Perspectives autochtones
Nous abordons ce projet avec beaucoup d’humilité et de respect, et nous nous engageons à respecter les normes les plus élevées en matière d’excellence de la recherche. Nous sommes conscients que, pour mener des recherches auprès des peuples autochtones vivant au Canada, il faut comprendre que la recherche a longtemps été utilisée pour servir les fins de l’impérialisme et que cela a entraîné des conséquences qui sont encore présentes aujourd’hui.
La relation entre le chercheur et la personne interrogée doit être prise en compte dans toute étude, mais l’histoire et l’expérience – y compris le comportement contraire à l’éthique d’anciens chercheurs – ont créé une relation particulièrement tendue entre les chercheurs et les peuples autochtones vivant au Canada.
Chez Earnscliffe, nous sommes conscients de ces problèmes et nous nous engageons dans un processus continu d’apprentissage et d’amélioration. Dans cette optique, nous sommes régulièrement en quête de conseils culturels et d’enseignements auprès d’une série de parties prenantes externes et nous collaborons avec des fournisseurs autochtones pour réaliser cette étude.
Nous avons également la chance de pouvoir nous appuyer sur une vaste expertise interne. Notre équipe de professionnels comprend sXalusat – Michele Guerin, une professionnelle comptant plus de 30 ans d’expérience auprès des Premières Nations du Canada et ancienne conseillère auprès de la première Nation Musqueam; Ann-Mary Bouchard, une consultante ayant une formation interdisciplinaire et fière d’être Métisse ; et Allan Gregg, qui a travaillé avec la Commission de vérité et de réconciliation, ainsi qu’avec divers organismes défendant les intérêts des peuples autochtones.
Conception de la recherche
Comprend les Premières Nations (vivant à l’intérieur et à l’extérieur des réserves), les Métis et les Inuits
Tous les 90 jours, nous interrogeons 500 personnes autochtones
2023-2024 est la septième année de l’étude
Un échantillon représentatif au niveau national, d’après les chiffres du recensement de 2021
Quotas fondés sur le sexe, l’âge et le lieu de résidence
Questions fréquemment posées
Quelle est la composition de l’étude?
Chaque vague comporte un échantillon de 500 répondants qui, selon les chiffres de 2021 de Statistique Canada, est statistiquement représentatif de la population autochtone du Canada. L’échantillon comprend des répondants issus des Premières Nations, à l’intérieur et à l’extérieur des réserves, des Métis et des Inuits.
Quel est le niveau de participation dans les communautés éloignées?
Toutes les communautés et tous les peuples sont représentés dans notre échantillon. Bien que le nombre exact varie d’un cycle à l’autre, le pourcentage de répondants vivant dans des communautés rurales ou éloignées se situe en moyenne autour de 11 % à 12 %. Cela inclut les répondants vivant à la fois dans les réserves et hors des réserves.
Quelle est la participation des populations autochtones à l’étude?
Nous recherchons des conseils culturels et des enseignements auprès d’une série de parties prenantes autochtones externes, nous sommes fiers de mettre en avant les contributions des membres de notre équipe autochtone et nous travaillons avec un fournisseur autochtone, Indigenous Link, pour obtenir une partie de l’échantillon servant à cette étude.
Un nouveau client peut-il avoir accès aux données historiques?
Les nouveaux clients auront accès aux données principales, concernant les perceptions des gouvernements et des groupes de défense, les enjeux principaux auxquels le Canada et les peuples autochtones sont confrontés et les perspectives de l’avenir. L’accès aux données autres que les données de suivi est négocié au cas par cas.
Respectons-nous les principes de PCAP des Premières Nations?
Dès le départ, nous avons non seulement veillé à respecter les lois applicables et le code de conduite de notre secteur, mais aussi à nous conduire d’une manière qui soit respectueuse de la culture, de l’histoire et des expériences uniques des populations autochtones dont nous sollicitons l’avis. Dans cette optique, l’un de nos premiers partenaires, Indigenous Link, a consulté le Centre de gouvernance de l’information des Premières Nations (CGIPN) pour s’assurer que nous respectons les principes des Premières Nations relatifs à la propriété, au contrôle, à l’accès et à la possession (PCAP) des données. Lors des communications avec le CGIPN, on a constaté que notre étude porte sur un échantillon de données relativement petit et aléatoire, ce qui ne s’inscrit pas facilement dans le cadre conçu pour les principes PCAP – notamment parce que cela signifierait que, pour la plupart des communautés des Premières Nations, tout cycle d’études particulier ne contiendrait probablement pas plus d’une ou deux réponses de la part des membres de ces communautés. Historiquement, des données portant, par exemple, sur la santé de la population sont recueillies auprès de dizaines, de centaines, voire d’un nombre beaucoup plus élevé de répondants dans certains cas. À cette échelle, les données sont précieuses et instructives et pourraient (comme l’a montré l’expérience) être utilisées pour avoir un impact sur la communauté d’où les données sont issues. Cependant, non seulement les données ne sont pas utiles à une communauté lorsqu’elles ne concernent que trois personnes ou moins, mais elles constituent également une menace à la protection de la vie privée de la personne ou des personnes concernées. Par conséquent, nous ne transmettons pas aux communautés leurs données communautaires.
Comment nos clients utilisent-ils les données?
Les clients utilisent les données pour étayer leurs stratégies de relations avec les populations autochtones, pour comprendre la santé et l’équité de leur marque auprès des populations autochtones, ainsi qu’à des fins de réglementation et de relations avec les pouvoirs publics.
Vous avez une suggestion d’amélioration? N’hésitez pas à nous en faire part.
Les images de personnes proviennent de la photothèque autochtone de CIRA, une ressource créée dans le but d’honorer l’esprit d’entreprise autochtone et de combler le déficit de représentation de cette communauté dans la plupart des banques de photos en ligne.
Pourquoi Earnscliffe?
Nous sommes les leaders canadiens en matière de communication stratégique, de relations gouvernementales et d’études de marché. Ce n’est pas une mince affaire, mais c’est une revendication que nous faisons nôtre chaque jour. Depuis plus de 30 ans, nous aidons nos clients à emprunter la voie de la réussite, nous savons donc ce qui est essentiel : regarder les choses sous le bon angle, tirer parti d’une expertise de premier ordre et mettre en commun les idées pour élaborer des stratégies gagnantes qui catalysent le changement.
